Monday, November 10, 2008

Rapport de stage sur le métier de l'infirmier



Objectifs :


Ø Enumérer les tâches exercées par l’infirmière.
Ø Enumérer les facteurs de risque auxquels elle est exposée.
Ø Citer les effets sur la santé et la sécurité pouvant êtres engendrés par ces
facteurs de risque.
Ø Enumérer les équipements de protection individuels (EPI) nécessaires et effectivement portés pour chaque facteur de risque.







I. Introduction :
Le métier d'infirmier est très diversifié. L'infirmier peut exercer dans de multiples secteurs d'activité : celui des soins (médecine, obstétrique, chirurgie, psychiatrie.), de la prévention (médecine du travail, Education Nationale) ou de l'action humanitaire.
En outre, le métier offre de multiples perspectives de carrière, tant en matière de spécialisation (diplôme d'Etat d'infirmier anesthésiste, puériculture, bloc opératoire) que d'encadrement (diplôme de cadre de santé, directeur de soins).

II. Quelles sont les principales activités?
accueil des malades et recueil des besoins, organisation et dispensation des soins,
prise des constantes : tension artérielle, température, ...
prélèvements sanguins
préparation et distribution des médicaments
injections, pansements
préparation au bloc opératoire
accompagnement des visites du médecin
organisation de la sortie des patients...
encadrement des stagiaires
formation
recherche en soins infirmiers etc.


III. Les principales tâches :
Au sein d’un établissement de soins, l’infirmier participe au diagnostic et réalise un grand nombre de tâches :
1. Il aide à la prise des médicaments,
2. Réalise les injections,
prélèvements sanguins
prélèvements urinaires (pochette adhésive)
5. Fait les toilettes des malades,
6. Soigne des plaies,
7. Renouvelle des pansements et des bandages,
8. Met en place des cathéters ou des aiguilles de perfusions,
9. Pose des sondes,
10. Prend la tension artérielle, la température
11. Vérifie le fonctionnement d’appareils médicaux,
12. Il surveille l’hygiène et l’équilibre alimentaire du patient,
13. Recueille les données nécessaires au suivi de son état de santé : température, pulsations, pression artérielle


IV. Les facteurs de risque :

1. Les facteurs de risque physiques :
Les rayonnements ionisants (rayons x) : lors de la prise des clichés radiographiques l’infirmier aide à maintenir le patient (enfant) dans la position souhaitée afin que l’image soit bien ciblée et correcte ; de ce fait il est exposé aux rayons x.


2. Les facteurs de risque chimiques :
ü Les gaz naturels:
Le méthane utilisé comme source d’énergie thermique (chauffage et cuisson) pour préparer l’alimentation (les biberons entres autres) des patients.
Le monoxyde de carbone : résulte de la combustion incomplète des matières organiques (ici le gaz naturel).
ü Les antiseptiques, les détergents et les désinfectants : dont le polyvidone iodée, le glutaraldéhyde et l’eau de Javel.


3. Les facteurs de risque biologiques :
Les accidents d’exposition au sang (AES) :
C’est une exposition accidentelle avec du sang (ou un liquide biologique) lors :
d'une effraction cutanée due à une piqûre avec une aiguille ou une coupure avec un objet tranchant
d'un contact avec du sang ou du liquide contaminé sur une plaie, une peau non intacte ou une muqueuse, permettant la pénétration de l'agent infectieux (virus ; parasite ; champignon ; bactérie)
Le contact direct avec une personne tuberculeuse (qu’il soit le malade lui-même ou sa famille) par inhalation des gouttelettes contenant le bacille tuberculeux.


4. Les facteurs de risque ergonomiques :
Facteurs dus à une mauvaise conception de la situation de travail et plus exactement les facteurs dits d’encombrement/accessibilité (ex. : les aliments lactés des nourrissons sont stockés dans une armoire plus haute que l’infirmière qui cette dernière doit mettre un tabouret ou une chaise pour monter et apporter les boites de lait).

Facteurs liés à une mauvaise organisation de travail : les relations (hiérarchisé par les médecins) ; les déplacements physiques; les horaires et l’absence d’autonomie.
Facteurs liés au contenu de travail : c’est surtout la responsabilité (gérer bien les situations d’urgence).
Facteurs biomécaniques :
Certaines manutentions (gestes) sont considérées comme source probable de risques :
Soulever ou déplacer des objets lourds (équipements médicaux, patient lui-même,…) ou aider les patients à se relever.

5. Les facteurs de risque sécuritaires :
Les gants qui sont des équipements de protection individuelle, utilisés pour éviter le contact avec les « dangers biologiques » sont sources de risque allergique (allergie au latex).


V. Les effets des différents facteurs de risque sur la santé et la sécurité :
1. Les rayonnements ionisants (rayons x) :
Aplasie médullaire
Kératite
Cataracte
Radiodermites aigues et chroniques
Radionécrose osseuse
Leucémie
Cancer broncho-pulmonaire primitif
Ostéosarcome


2. Les risques chimiques :
§ Les gaz naturels :
Brulures
Incendie
Explosion
Intoxication au CO : faiblesse, évanouissement, convulsions, coma, décès.
Asphyxie
§ Les désinfectants, les détergents, les antiseptiques et les médicaments :
Dermite de contact
Dermite d’irritation
Rhinite allergiques
Asthme professionnel
Allergie aux médicaments (antibiotiques, antalgiques, …)
Cancers des sinus et de rhinopharynx (formaldéhyde : cancérigène certain)
3. Les risques biologiques :
§ Infections virales :
Infection par le VIH 1 et 2 : évolution vers le stade SIDA (survenue de manifestations infectieuses opportunistes ou tumorales)
Infection par le HTLV 1 et 2 (Human T-lymphotropic virus) : il peut être responsable d’une leucémie à cellules T.
Infection par le VHB et VHC : hépatite fulminante (seulement pour le VHB), hépatite chronique, cirrhose et carcinome hépatocellulaire.
Infection par le CMV (cytomégalovirus).
Infection par le HSV (virus herpès simplex)
Infection par le virus de la varicelle.
§ Infections bactériennes :
La tuberculose pulmonaire : voie d’entrée respiratoire (par inhalation)
La tuberculose cutanée : bien que très rare mais elle doit être mentionnée (par effraction cutanée).
§ Les infections parasitaires :
Les leishmanioses cutanées et viscérales (par l’agent Leishmania Donovani)
§ Les intoxications
§ Les maladies immuno-allergiques


4. Les risques ergonomiques :
Pour un mauvais de travail le risque de chute avec toute la cascade des lésions qui s’en suivent n’est pas rare.
Une mauvaise organisation de travail et un contenu du travail mauvais (confrontation à la mort et à la souffrance des autres) sont sources de stress, de conflit et de ce qu’on appelle le syndrome d’épuisement professionnel (en anglais : Burn Out Syndrome. C’est une forme particulière de réaction au stress chronique lié à des contraintes lourdes, des difficultés organisationnelles et à l’adaptation à des nouvelles procédures thérapeutiques ; ce syndrome a trois dimensions : l’épuisement émotionnel – la dépersonnalisation – et la diminution de sentiment de réalisation de soi. Bref, c’est une perte de goût ou plaisir au travail).
Les facteurs biomécaniques sont sources de dorsalgies, lombalgies, douleurs articulaires et abarticulaires.
Les manutentions dangereuses :
Troubles musculo-squelettiques (TMS) :
Les TMS sont des maladies multifactorielles à composante professionnelle. Les sollicitations qui sont à l’origine des TMS sont biomécaniques, organisationnelles et psychosociales.
Les TMS affectent principalement les muscles, les tendons et les nerfs, c'est-à-dire des tissus mous. Au niveau musculaire, la principale contrainte est la force. Cette contrainte peut engendrer une fatigue musculaire. Sur les tendons, les principales contraintes mécaniques qui s’exercent sont les forces de traction développées par le muscle lors des efforts musculaires ainsi que des frottements et des compressions contre des tissus adjacents. Il peut en résulter des inflammations du tendon (tendinite) ou du tendon et de sa gaine (ténosynovite). Pour les nerfs, la compression est la principale contrainte mécanique. La pathologie la plus répandue est le syndrome du canal carpien.
La symptomatologie clinique des TMS est pauvre et la douleur en est souvent le seul signe.


VI. Les équipements de protection individuelle (EPI) nécessaires et effectivement portés :
Ils ont surtout pour but la protection contres les risques biologiques qui sont les plus importants et les plus fréquents dans ce métier.
Les lunettes : contre les projections de liquides biologiques sur les yeux. « Ne sont pas porté »
Les gants : pour protéger les mains (porte d’entrée la plus fréquentes des facteurs de risques) des accidents exposants au sang. « Effectivement porté »
Le masque facial : pour se protéger de risque biologique aéroporté et protéger même la muqueuse nasale des ‘projections de liquide biologique sur muqueuse’. « Effectivement porté ».
Le tablier du plomb : protège contre les rayonnements ionisants. « N’est pas porté »

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